Depuis plus de 10 ans, l’enseignement supérieur en Chine connaît une transformation majeure. L’objectif du gouvernement est clair : hisser le pays parmi les leaders mondiaux de l’éducation. Pour cela, des réformes ambitieuses sont mises en place, des bourses et de nombreux partenariats internationaux sont développés.
Aujourd’hui, la Chine compte environ 2 500 établissements d’enseignement supérieur, répartis en différentes catégories selon les spécialisations proposées. Le système universitaire chinois est exigeant et sélectif, plus les études avancent, plus les places se raréfient, réservant ainsi la poursuite du parcours académique aux meilleurs étudiants.
L’admission dans une université chinoise repose sur un examen national redouté : le Gaokao, équivalent du baccalauréat, qui détermine l’avenir académique des étudiants. Une réussite à cet examen permet d’accéder à un cursus universitaire classique (4 ans ou plus). À l’inverse, un score insuffisant oriente les étudiants vers des formations plus courtes (2 à 3 ans) ou les exclut du système universitaire.
Pour les étudiants étrangers, le processus est plus accessible : l’admission se fait sur dossier, sans la nécessité de passer le Gaokao. Cependant, pour intégrer un programme en chinois, un niveau minimum dans la langue est requis. Ceux qui ne maîtrisent pas le mandarin peuvent se tourner vers des formations en anglais, sous réserve de prouver leur niveau linguistique.
Les universités chinoises offrent aujourd’hui une qualité d’enseignement comparable à celle des institutions européennes et américaines. De plus, le frais de scolarité reste très abordable pour les étudiants étrangers.
D’autre part, le coût de la vie en Chine est généralement plus abordable que dans d’autres pays européens.
La Chine se positionne ainsi comme une destination attractive pour les étudiants souhaitant bénéficier d’une éducation de haut niveau avec un budget limité tout en vivant une expérience enrichissante à l’international.